En fait, lorsque vous spéculez sur le prix des options, vous spéculez avant tout sur la volatilité présumée, ou attendue (IV = Implied Volatility).
En d’autres termes plus la volatilité attendue est forte, plus les options OTM valent cher, et il en va de même pour l’inverse : plus la volatilité est présumée comme étant faible par le marché, plus les options ATM sont coûteuses.
Mais avant toute chose, revenons en aux bases : qu’est-ce que la volatilité ?
D’après Wikipédia, “La volatilité est l'ampleur des variations du cours d'un actif financier. Elle sert de paramètre de quantification du risque de rendement et de prix d'un actif financier. Lorsque la volatilité est élevée, la possibilité de gain est plus importante, mais le risque de perte l'est aussi”
La volatilité est un concept simple à première vue, mais attention tout de même à ne pas la confondre avec le volume pour les non-initiés, qui sont deux choses différentes bien entendu.
La volatilité attendue (IV) est donc le résultat de calculs et d’appréhension globale du marché à l’égard des mouvements à venir sur les marchés. Cela sert donc de moyen de se protéger des pertes potentielles lorsque l’on veut se hedge, ou bien de s’exposer lorsque l’on souhaite spéculer et de maximiser ses gains.
Mais au fait, comment est-elle calculée ?
Derrière son aspect barbare, cette équation est probablement l’une des plus grandes avancées de la finance de marché moderne et a permit aux mathématiciens qui l’ont formulé d’introduire le pricing d’options au sein de la stratégie des plus grands.
Black-Scholes sert de base à de nombreuses façons d’appréhender la volatilité sur les marchés.
C’est à partir de cette équation qu’il est possible de calculer l’IV, d’ailleurs bonne nouvelle pour vous, il ne vous sera sûrement jamais nécessaire d’utiliser cette équation, de nombreux sites ou applications s’en chargent déjà.
Plusieurs conditions sont requises pour que la formule soit la plus proche de la réalité possible :